vendredi 24 janvier 2014

Fontaine, je boirai de ton eau !!!


 

Entre le IIième et IVième siècle, les feuilles de papyrus furent reliées sous forme de codex (feuilles pliées et cousues ensemble). Il s'agissait de l’ancêtre de notre livre qui ne subit quasiment pas de modifications par la suite.



En ce moment, nous vivons un changement de cette forme ancestrale du livre.
Il s'agit d'une révolution dans l'art de transmettre les écrits.

Pourquoi tant de questionnements sur ce phénomène qui se développe avec le livre numérique ?

Par ce que c'est nouveau et donc cela fait peur.

J'ai regardé récemment un documentaire intitulé "Le livre selon Google" et ce que l'on en retient c'est justement cette peur généralisée orchestrée par les médias et autres pouvoirs politiques.
Le pouvoir et l'argent. On en revient toujours au même.

Google a commencé à vouloir numériser tous les livres qui existent (travail colossal).

Bibliothécaires et autre "gardiens" du savoir  ont vu là une opportunité de pouvoir offrir "une source de connaissance" illimitée.
Mais voilà, certains politiques et certains auteurs ont eu peur que l'on se serve des œuvres sans en acquitter les droits.

L'argent, toujours l'argent.

Je m'interroge. Qu'est ce que "Europeana" si ce n'est un "Google books" like ?

Je poursuis cependant ma réflexion et les arguments avancés ne semblent pas pleinement recevables.
Les auteurs veulent l'argent que Google leur a "volé" . Mais pourtant, les livres viennent de bibliothèques. Ces dernières paient un seul exemplaire pour le rendre accessible au plus grand nombre. Google était une extension de cela visant à rendre ces écrits encore plus disponibles.

Je conviens que «tout travail mérite salaire», mais en ce XXIième siècle, peut-être sommes-nous à l'aube d'une nouvelle ère littéraire...
Peut-être que le "système" du livre tel que nous le connaissons est archaïque et obsolète...
Peut-être devons-nous revoir le processus de publication et de diffusion...
L'idée de pouvoir communiquer en direct avec l'auteur sans passer par des intermédiaires n'est peut-être pas si fou...

Si vous avez soif et qu'un marchand placé à côté d'une fontaine vous vend une bouteille d'eau remplie de cette même eau. Vous irez vous abreuver à la source, non ?!? 

C'est la même chose ici. Buvons l'eau des fontaines !

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