La montagne qui pleure est un de mes prochains livres.
Il est écrit conjointement avec Marion Transetti (qui était correctrice sur les Philippine Drich).
Voici le texte par lequel tout a débuté...
LA MONTAGNE QUI PLEURE
C’est le début de
l’automne. La brume matinale n’a pas fini de retirer son voile…
Le vieil homme et
l’enfant partent vers la forêt.
L’enfant s’amuse
beaucoup à marcher au travers de la nappe de brume.
A l’orée de la forêt,
il s’arrête pour écouter le vent siffler entre les branches et regarder le lent balancement hypnotique des arbres plus que centenaires.
- Où allons-nous ?
Demande l’enfant.
- A la Source, dit le
vieil homme le regard loin vers l’immense pic rocheux dressé au dessus des
arbres.
Le vieil homme avance
tranquillement. L’enfant court dans les hautes fougères.
Une biche prend la
fuite lorsqu’elle les entend.
Ils arrivent près d’un
ruisseau qu’ils longent vers l’amont.
Ils gravissent la
montagne. La chaleur du soleil les réchauffe peu à peu.
L’enfant suit un
papillon qui semble ivre tant il zigzague pour éviter les mains du petit garçon
qui s’agitent autour de lui.
Le vieil homme sourit
en regardant ce petit homme s’émerveiller de tout.
Le soleil est monté
haut dans le ciel lorsqu’ ils arrivent au sommet et découvrent, soudain, sous
eux la vallée. ``Ouaouh !`` laisse échapper l’enfant.
Et, derrière eux : la
Source.
L’enfant n’en croit
pas ses yeux. Le spectacle est magique.
- Pourquoi la
montagne pleure ?
- Regarde. Autour de
toi : les oiseaux, les arbres, les animaux… Devant tant de beauté, elle
pleure de joie.
- Est-ce qu’elle va s’arrêter ?
Le vieil homme prend
une grande inspiration.
- Si elle s’arrête …
Une larme roule sur
sa joue.
- …nous pleurerons
tous.
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